Les Origines
Naturellement, les clochers des églises sont souvent le refuge de l’effraie des clochers, anciennement appelée chouette effraie ou dame blanche. J’ai grandi au pied de celui que vous voyez ci-dessus et je pense au fond de moi qu’il fait partie des origines de ce projet.
Le fait d’être un oiseau nocturne et donc qu’on voit peu, qu’on ne connait pas bien... le fait d’avoir été si longtemps considéré comme un oiseau de mauvais augures... le fait d’être si belle et d’avoir un cri si strident, comparé au chant de sa cousine hulotte … en font pour moi un oiseau fascinant. Comme tant d’autres me direz-vous ? Et bien vous aurez raison !
Quand les journées raccourcissent et que l’hiver s’installe, il faut parfois trouver des occupations, ou mieux des distractions ; le bricolage en fait parfois partie.
La Fabrication
Je construis depuis longtemps des nichoirs, pour installer ou pour offrir, en m’appuyant sur un bouquin que j’ai acheté il y a de nombreuses années. Il était pour moi venu le temps de fabriquer le plus gros d’entre eux : un nichoir intérieur à effraie des clochers.
Il faut avouer qu’en étudiant le projet depuis un certain temps, j’avais noté que la configuration de ma grange ainsi que son exposition pouvaient s’y prêter parfaitement.
Le plan est simple :
Une grande boite rectangulaire d’1 m de large, 60 cm de profondeur, 50 cm de hauteur. Une petite fenêtre de 15 cm x 20 cm sur le côté et enfin une cloison interne de 35 cm de long pour couper la lumière.

L'Installation
Le plus compliqué est finalement l’installation à l’intérieur de la grange, quasiment au sommet du pignon. Il faut poser des équerres solides et bien ancrées, puis viser juste pour percer le mur. Un peu de plâtre rebouchera les trous des moellons.





Enfin, il était indispensable à mes yeux d’y installer une caméra, non pas par voyeurisme 😍, mais simplement pour en apprendre un peu plus sur cet oiseau mystérieux, si par cas il nous faisait la joie d’adopter ce nichoir !